Notre exploitation est familiale où les fils prêtent souvent main forte dans les périodes chargées. Nous faisons de la vente directe de volailles qui sont nourries avec les céréales de la ferme et qui sont élevées en liberté.
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Le lin textile est originaire de la Haute-Normandie. Son climat océanique doux est optimal avec l’alternance de pluie et soleil. Il s’agit d’un savoir-faire qui a été transmis de génération en génération, c’est une culture qui demande une technique particulière. Des équipements spécifiques sont nécessaires.
Le lin est cultivé principalement pour sa fibre. Pour obtenir un lin de qualité, la culture ne revient sur une même parcelle que tous les 6 ans.
Les fibres sont principalement utilisées pour l’habillement, ce qui représente environ 70 % des débouchés textiles du lin. Les anas de lin sont utilisés dans le secteur de l’ameublement, des litières animales, du paillage horticole.
Ici, l’agriculteur pratique une agriculture raisonnée.
Ce type d’agriculture prend en considération le respect de l’environnement et la santé du consommateur. L’utilisation de produits phytosanitaires n’est pas systématique : ils sont employés seulement lorsque la santé de la plante est menacée.
Ici, les techniques culturales sont simplifiées c’est-à-dire qu’il n’y a pas de travail profond du sol, mais uniquement un travail superficiel pour ne pas perturber l’activité biologique des sols.
HiverMars/AvrilJuinJuilletAoût-Sept
Un couvert végétal est mis en place. Il est composé de plusieurs plantes : graminées, légumineuses permettant de protéger le sol contre les fortes pluies, de piéger l'azote du sol pour éviter un lessivage, d'enrichir le sol en nutriments et en matière organique (permettant de stocker du carbone). Ce couvert est détruit soit par le gel soit par l'agriculteur utilisant un outil mécanique.
Le lin est semé. L'agriculteur réalise un apport d'engrais avant pour que la plante ait tous les nutriments nécessaires pour son développement : azote, phosphore, potasse. Avec son pulvérisateur, l'agriculteur réalise un herbicide pour assurer une parcelle propre et que les mauvaises herbes ne viennent pas concurrencer le lin. La culture a seulement besoin de 100 jours pour arriver à maturité. Il grandit rapidement, l'objectif est d'atteindre 1 mètre. Le temps optimal est un printemps doux et régulièrement pluvieux.
Pendant 1 semaine, les lins sont en fleurs. Les champs deviennent bleus tous les matins, les fleurs fanent les après-midi.
S'il y a de trop fortes averses, cela peur faire tomber les lins. C'est une plante robuste qui est capable de se redresser.
Le lin est arraché, il n'est pas coupé car la fibre se trouve dans les racines jusqu'au haut de la tige. Cette étape est réalisée lorsque la plante est à maturité et dans de bonnes conditions climatiques. Le lin sèche un petit peu avant l'étape du rouissage. Les graines du lin peuvent être récoltées à l'aide d'une écapsuleuse. Elles sont semées l'année suivante.
Le rouissage est une étape clé pour la qualité des fibres de lin. Il faut une alternance de pluie et de soleil pour que la paille commence à se séparer de la fibre. A l'aide d'une retourneuse, l'agriculteur retourne le lin afin d'obtenir les plus belles fibres possible.
Lorsque le rouissage est avancé, l'agriculteur apporte un échantillon de lin à la linerie (coopérative teillant le lin et qui le vend par la suite) permettant de savoir si la qualité de fibre est optimale pour la récolte. L'agriculteur décide alors du moment opportun pour enrouler son lin, une fois la qualité au rendez-vous, l'agriculteur doit être réactif car une simple rosée peut affecter la qualité de la fibre.
