Bienvenue sur notre plateforme de sensibilisation !
La démarche « Scan Mon Champ » vise à rapprocher les consommateurs du monde agricole, en leur donnant accès à des informations sur les cultures qui les entourent.
Notre concept innovant consiste à placer des QR codes, comme celui que vous venez de flasher, en bordures des chemins fréquentés par les promeneurs. Il suffit de les scanner à l’aide d’un smartphone pour découvrir des explications fascinantes sur les cultures, les pratiques agricoles et les destinations des produits.
Que vous soyez curieux de savoir d’où vient votre alimentation ou simplement intéressé par l’agriculture, Scan Mon Champ vous permettra de faire le lien entre les champs et votre assiette !
Nous sommes Marion et Benoît, deux futurs ingénieurs en agriculture, bercés par ce milieu depuis notre enfance. Notre passion commune pour l’agriculture durable, la transparence et la sensibilisation nous motive à faire de Scan Mon Champ un outil pour connecter les champs aux assiettes et partager le savoir-faire des agriculteurs avec le grand public.
Il appartient à la famille des Poacées, comme toutes les céréales. C’est la céréale la plus cultivée en France, principalement dans la grande moitié nord du pays. Les agriculteurs français en récoltent en moyenne 35 millions de tonnes par an ! Cela fait de la France le 1er pays producteur et exportateur de blé tendre de l’UE.
Implanté à l’automne, il s’écoule environ 9 mois avant qu’il soit récolté l’été.
Si le blé répond aux exigences de la meunerie, il est en général destiné à la production de farine.
La meunerie française représente environ 400 moulins, appartenant à 350 entreprises et emploie environ
6 100 personnes !
Chaque année, environ 5 000 000 de tonnes de blé sont transformés en farine. 99 % est d’origine française ! La farine est principalement utilisée en boulangerie et pâtisserie artisanale, mais aussi en biscuiterie et d’en d’autres filières alimentaires.
S’il ne répond pas aux normes de la meunerie, il peut être destiné à l’alimentation animale, mais aussi à l’amidonnerie, la fabrication d’alcool, la fabrication de semences, …
La paille est un coproduit qui est valorisé par l’élevage ou incorporé au sol comme fertilisant. Le blé a de multiples débouchés !
Ici, l’agriculteur pratique une agriculture raisonnée.
Ce type d’agriculture prend en considération le respect de l’environnement et la santé du consommateur. L’utilisation de produits phytosanitaires n’est pas systématique : ils sont employés seulement lorsque la santé de la plante est menacée.
Ici, les techniques culturales sont simplifiées c’est-à-dire qu’il n’y a pas de travail profond du sol, mais uniquement un travail superficiel pour ne pas perturber l’activité biologique des sols.
Il est temps de mettre en place la nouvelle culture pour cette année. Dans cette parcelle, l'agriculteur a choisir de semer du blé tendre.
Un travail de la terre est réalisé (un déchaumage) pour préparer le nouveau lit de semence. Puis, avec un semoir, l’agriculteur sème le blé.
Le déchaumage ne permet pas de limiter la levée de toutes les mauvaises herbes, appelées aussi adventices. Lorsqu'elles sont trop nombreuses, elles concurrencent le blé par rapport à l'accès à l'eau, la lumière, l'espace, ... ce qui réduit la production. Pour y remédier l’agriculteur peut effectuer un herbicide à l’aide de son pulvérisateur.
Au cours de l’hiver, l’agriculteur n’intervient pas sur la culture. Pendant cette période, les racines du blé se développent et peuvent aller jusque 1.50 mètres de profondeur.
Selon les conditions météos (notamment le gel), le blé perd de la vigueur et de la biomasse.
Lorsque les températures remontent, le blé reprend progressivement sa croissance.
Quand les conditions météorologiques le permettent, l’agriculteur réalise alors un apport d’azote et d’autres nutriments (phosphore, soufre…), pour aider la plante à se développer.
Ces apports sont très réglementés. L’agriculteur ne doit pas fertiliser trop tôt pour éviter les risques de lessivage de l’azote dans le sol avant que le blé l’absorbe. Il est aussi limité en quantité et doit assurer un suivi écrit de ses interventions.
que
Le blé continue de se développer. L’épi est formé. Il sort de sa tige au mois de mai, c’est ce que l’on appelle l’épiaison.
L’agriculteur apporte une nouvelle dose d’azote pour que la plante en ait suffisamment pour terminer sa croissance et produire suffisamment de protéines.
L’agriculteur doit être très vigilant, car en fonction des conditions météorologiques et d’autres évènements, des maladies (champignons) peuvent se propager sur les feuilles ou les épis ! L’utilisation d’un fongicide (produit permettant de détruire les champignons parasites) est alors nécessaire.
Lorsque le blé est mûr (l’épi est doré et le grain est « croquant »), il est temps de le récolter grâce à une moissonneuse-batteuse.
La météo optimale est un temps chaud et sec (humidité : - 15%), pour faciliter le battage et garantir une bonne conservation du grain.
Le blé est ensuite livré à la coopérative, qui stocke et revend le blé à différents acteurs de la filière.